Rapidement, les hordes de CRS n’avaient plus suffi. Les manifestants étaient devenus des bêtes féroces, et les résistants n’hésitaient plus à ouvrir le feu sur les forces de l’ordre sans sommation. Il fallait que le gouvernement trouve une solution pour faire régner l’ordre sans envoyer ses soldats à l’abattoir. C’est alors que, dans une société de plus en plus aberrante, qui pour moi ne pouvait pas tomber plus bas, des fliquettes sexy ont fait leur apparition, recrutées sur Instagram, ou dans les bas-fonds des clubs de strip-tease. Le comble du ridicule avait été atteint. Même les manifestants les plus tarés ne pouvaient abîmer ces magnifiques créatures, et les délinquants les plus incisifs en tombaient amoureux au premier regard. String remonté jusqu’aux aisselles, le gouvernement mettait en première ligne les stéréotypes de la chute intellectuelle de son pays, nous renvoyant à la gueule une arme que nous avions nous-mêmes créée.