La jalousie est un vilain défaut. Cette phrase toute faite, facile à assimiler, ne donne ni solution ni remède à un des péchés les plus répandu de notre société. Les haters se sont multipliés, notamment grâce aux réseaux sociaux qui permettent de déverser sa haine et sa jalousie incognito, derrière une photo de profil de manga et un pseudonyme incompréhensible. A force de toujours se comparer aux autres, les gens en perdent leur identité, toujours plus envieux de la réussite de l’un, de la femme de l’autre et du pécule d’untel. Ne voyant aucun remède, une seule vraie solution était possible : la bagarre. Qu’elle soit verbale, sous forme de débats sans fin, ou physique, à se foutre sur la tronche comme des coqs thaïlandais. J’entre dans une immense salle de boxe où, sur un ring entouré de plusieurs milliers de spectateurs, se réglaient désormais les conflits liés à la jalousie maladive. La violence me détend, voir les victimes de ses serpents venimeux défendre leur honneur corps et âmes me rappelle les conflits d’afters sous zipette. Ceux qui refusaient le combat devenaient vite la risée de la place publique. Et même si les spectateurs élisaient un vainqueur à l’applaudimètre, peu de gens s’en sortaient indemne. Et la meilleure solution pour ne pas se retrouver à prendre une raclée devant mille témoins, restait sans aucun doute de fermer sa gueule.